1. Identification et morphologie

Le serpent mangouste, Boiga dendrophila, se reconnaît à son corps élancé, noir brillant souligné de bandes jaunes transversales plus ou moins larges. Il atteint 1,5 à 2 m de longueur, avec une tête légèrement triangulaire et des yeux dorés aux pupilles verticales. Les écailles lisses lui confèrent une allure élégante et brillante.

2. Habitat et répartition

Cette espèce arboricole fréquente les mangroves, forêts primaires et secondaires d’Asie du Sud-Est (Malaisie, Indonésie, Thaïlande, Philippines). Excellente grimpeuse, elle évolue souvent à plusieurs mètres de hauteur, profitant de la structure des branches pour chasser et se reposer.

3. Comportement et alimentation

Crépusculaire et nocturne, le mangouste se nourrit principalement de petits mammifères, oiseaux et gros lézards. Il utilise sa queue comme balancier pour évoluer entre les branches, et capture sa proie par constriction légère avant l’injection de venin. En captivité, il apprécie une diète variée comprenant petits rongeurs et volailles.

4. Venin et dangerosité

Bien que classé comme venimeux, le mangouste injecte un venin modérément toxique destiné à paralysier sa proie. Les morsures sur l’homme restent rares et rarement mortelles, mais provoquent douleur, œdème et parfois troubles locaux. Un suivi médical rapide est toutefois conseillé en cas de morsure.

5. Élevage et soins en captivité

Spécimen exigeant, il nécessite un terrarium spacieux vertical (≥ 120 × 60 × 90 cm), un gradient thermique 26–32 °C et une forte humidité (70–80 %). Aménagez de nombreuses branches et cachettes. Offrez-lui un point d’eau pour se baigner et vaporisez l’environnement quotidiennement.

6. FAQ

Le serpent mangouste est-il agressif envers l’homme ?

Non, il évite les interactions. La défense par morsure n’intervient qu’en cas de manipulation brusque.

Que faire en cas de morsure ?

Nettoyez, immobilisez la zone et consultez d’urgence un centre antivenimeux pour surveillance et antidouleur.

Peut-on le maintenir en terrarium communautaire ?

Absolument pas : c’est un prédateur solitaire qui s’attaquera à tout colocataire de taille inférieure.

À quelle fréquence le nourrir ?

Un repas de proie adulte toutes les deux semaines suffit pour un individu adulte sain.

Quelle espérance de vie en captivité ?

Jusqu’à 15 ans avec des soins appropriés et une alimentation équilibrée.